Lundi 19 mars :
Sur les conseils avisés de Catgeisha, j'ai acheté, il y a quelques mois, des places de concert au Théâtre des Champs Elysées (cf. les photos sur le blog de Denis). Jusqu'à maintenant, rien que des bonnes surprises, espérons que ça dure !
En décembre, découverte d'une soprano sud-coréenne Sumi Jo, accompagnée par l'orchestre de Montpellier.
> Au programme : Rossini, Bellini, Schmidt, Auber, Donizetti, Puccini,Thomas (...) et un fantastique triple bis (une chanson coréeene, le Salut à la France de Donizetti et pour finir, cerise sur le gâteau, Les oiseaux dans la charmille d'Offenbach).
En février, un décès m'éloigne de Paris (ce qui m'empêche d'assister à la performance de la mezzo-soprano Daniela Barcellona et du ténor péruvien Juan Diego Florez). Quelques jours plus tard, nouveau choc musical : l'orchestre du Concertgebouw d'Amsterdam. L'interprétation de la seconde partie - la Symphonie n°9 du Nouveau Monde d'Antonin Dvorak - est magistrale.
Remarques sur le concert de Fazil Say
Indéniablement, le virtuose turc Fazil Say a marqué les esprits des spectateurs du TCE. Après une remarquable interprétation de trois allegros de sonates de Domenico Scarlatti, celui que beaucoup comparent déjà à Glenn Gould se lance dans la sonate n°11 de Mozart (Alla Turca ; très honnêtement, j'ai trouvé ce célébre morceau un peu trop sèchement joué). La première partie se clôt sur une remarquable composition personnelle intitulée Inside Serail. Le ton est résolument plus moderne et un vent de liberté flotte jusque dans les loges.
Deuxième partie absolument merveilleuse : Tableaux d'une exposition du maître de l'hallucination Modeste Moussorgski. En consultant le programme de cette pièce renouant avec l'idée platonicienne de la mimesis, je remarque un titre de pièce particulièrement charmant qui me fait sourire : le "Ballet des poussins dans leur coque" :)
Le public est ravi et en redemande. Tonnerres d'applaudissements accompagné de cinq bis ! Le pianiste se montre particulièrement généreux et prouve qu'il n'excelle pas uniquement dans le registre classique mais brille pareillement sur des rythmes plus jazzy et contemporains.
Sur les conseils avisés de Catgeisha, j'ai acheté, il y a quelques mois, des places de concert au Théâtre des Champs Elysées (cf. les photos sur le blog de Denis). Jusqu'à maintenant, rien que des bonnes surprises, espérons que ça dure !
En décembre, découverte d'une soprano sud-coréenne Sumi Jo, accompagnée par l'orchestre de Montpellier.
> Au programme : Rossini, Bellini, Schmidt, Auber, Donizetti, Puccini,Thomas (...) et un fantastique triple bis (une chanson coréeene, le Salut à la France de Donizetti et pour finir, cerise sur le gâteau, Les oiseaux dans la charmille d'Offenbach).
En février, un décès m'éloigne de Paris (ce qui m'empêche d'assister à la performance de la mezzo-soprano Daniela Barcellona et du ténor péruvien Juan Diego Florez). Quelques jours plus tard, nouveau choc musical : l'orchestre du Concertgebouw d'Amsterdam. L'interprétation de la seconde partie - la Symphonie n°9 du Nouveau Monde d'Antonin Dvorak - est magistrale.
Remarques sur le concert de Fazil Say
Indéniablement, le virtuose turc Fazil Say a marqué les esprits des spectateurs du TCE. Après une remarquable interprétation de trois allegros de sonates de Domenico Scarlatti, celui que beaucoup comparent déjà à Glenn Gould se lance dans la sonate n°11 de Mozart (Alla Turca ; très honnêtement, j'ai trouvé ce célébre morceau un peu trop sèchement joué). La première partie se clôt sur une remarquable composition personnelle intitulée Inside Serail. Le ton est résolument plus moderne et un vent de liberté flotte jusque dans les loges.
Deuxième partie absolument merveilleuse : Tableaux d'une exposition du maître de l'hallucination Modeste Moussorgski. En consultant le programme de cette pièce renouant avec l'idée platonicienne de la mimesis, je remarque un titre de pièce particulièrement charmant qui me fait sourire : le "Ballet des poussins dans leur coque" :)
Le public est ravi et en redemande. Tonnerres d'applaudissements accompagné de cinq bis ! Le pianiste se montre particulièrement généreux et prouve qu'il n'excelle pas uniquement dans le registre classique mais brille pareillement sur des rythmes plus jazzy et contemporains.